Les lis appartiennent à la famille des liliacées. Dans les
régions tempérées de l'hémisphère nord les botanistes en ont dénombré une
cinquantaine d'espèces. Le lis martagon, ou «petit lis du calvaire», ou « lis
de Catherine» ou «petite racine d'or» qui constitue, en dépit de son odeur
désagréable, une des plus belles espèces de la flore alpine.
La zone d'habitat du lis martagon est immense : elle recouvre les montagnes de la péninsule ibérique, les Alpes françaises, suisses, allemandes et autrichiennes, les Balkans, le Caucase et de nombreuses chaînes montagneuses d'Asie. Le lis martagon fleurit de juin à fin août. Cette plante aime les clairières et les pâturages humides. On en rencontre parfois jusqu'à 2500 mètres d'altitude. L'espèce est protégée et soumise à réglementation dans certaines régions de France.
La zone d'habitat du lis martagon est immense : elle recouvre les montagnes de la péninsule ibérique, les Alpes françaises, suisses, allemandes et autrichiennes, les Balkans, le Caucase et de nombreuses chaînes montagneuses d'Asie. Le lis martagon fleurit de juin à fin août. Cette plante aime les clairières et les pâturages humides. On en rencontre parfois jusqu'à 2500 mètres d'altitude. L'espèce est protégée et soumise à réglementation dans certaines régions de France.
L'origine de ce curieux vocable, martagon, est controversé. Si les spécialistes
sont à peu près unanimes à l'apparenter à « Mars», leurs interprétations
divergent sensiblement dès qu'ils tentent de justifier leur point de vue.
Certains croient distinguer, dans ce terme, une allusion à la coutume
superstitieuse que respectaient, aux 16e et 17e siècles, bon nombre de soldats
qui, afin de complaire à Mars, dieu de la guerre, allaient au combat en
arborant un bulbe de cette fleur en guise de porte-bonheur. D'autres y voient
une survivance ésotérique des alchimistes. Ces étranges personnages, dans leurs
pratiques mystérieuses, tentèrent en effet, en utilisant cette plante, de
transformer en or la matière grossière. Quoi qu'il en soit, le lis martagon est
l'objet de bien des légendes. En Suisse, au début du mois de mai, lors de la
«nuit de Walpurgis», lorsque sorcières et démons se donnaient rendez-vous sur
les rochers, les pâtres faisaient manger les bulbes de cette plante à leurs
vaches afin que celles-ci «s'alourdissent» de bonne graisse jaune. On ne compte
plus, tant elles sont nombreuses, les vertus surnaturelles que l'on prête au
lis martagon. Pour quelques-uns c'est un philtre d'amour, pour d'autres un
talisman apportant la joie. L'imagination populaire lui confère de singuliers
pouvoirs: il chasse le diable, exorcise les possédés, dénoue les nœuds les plus
compliqués et les plus serrés, ouvre les portes dont les serrures sont rouillées
et les verrous tirés, redonne de belles couleurs aux joues pâlies des jeunes
filles anémiques. En Sibérie, paraît-il, les paysans font cuire son bulbe et
s'en régalent. En France, on lui attribue parfois des vertus diurétiques,
émollientes et résolutives.
Ce timbre fait partie de la série "Fleurs de montagnes" de quatre timbres (Carline, Aster, Aconit et Martagon). Il a été émis le 23 avril 1983, retiré de la vente le 11 janvier 1985 et conçu par Claude Durens.
Merci à Andrée
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire